Structure productive

La matière poreuse au service

de l’environnement urbain

Structure productive

Ce projet est un travail de recherche sur les matières poreuses pouvant être exploitées pour palier à l’imperméabilité des sols minéraux urbains qui, lors d’épisodes pluvieux, favorisent le ruissellement d’eaux usées et polluées dans les fleuves et océans. Rendre les pavages urbains plus perméables favorise l’infiltration de l’eau dans le sol et le développement de végétaux filtrant certains de ces polluants.

 Et si les sols urbains devenaient paysages évolutifs, sculptures productives ? Et si nous vivions dans une ville poreuse, une ville qui respire ?

À l’image des récifs artificiels, « Structure productive » s’inspire de la porosité caractéristique des structures coralliennes et fait encore l’objet à l’heure actuelle d’un travail de recherche sur la forme et les matériaux utilisés pour ces dalles urbaines.

« Souvent construits en béton à partir de formes géométriques modulaires, les récifs artificiels sont des structures dites « productives ». Immergées en mer, elles développent les ressources aquatiques vivantes. En peu de temps, la faune et la flore colonisent ces constructions, amas chaotiques complexes ou architectures ambitieuses qui peuvent devenir de véritables villes soumises à des plans d’aménagement. »

Nicolas Floch – Structures productives, 2010